Mon combat pour les enfants autistes, par Bernard Golse

Dans cette conférence, Bernard Golse présente son livre, l'appui "sur l'histoire d'un petit garçon qui a bénéficié d'une prise en charge dans le cadre de la scolarisation, de la rééducation orthophonique, de la psychothérapie individuelle, de la guidance parentale, ..." et aussi se situe par rapport aux violentes attaques dont les approches psychanalytiques font l'objet.
Il propose des distinctions utiles, dans une perspectives historique, permettant de comprendre la confusion produite par la mise sous une même bannière de trois types différents de troubles envahissants du développement : les troubles "typiques" (c'est l'autisme de Kanner, un à deux cas pour 10 000 naissances), "atypiques" (le syndrome de Rett, très différent de l'autisme, la catégorie Asperger ; les psychoses désintrégratives); les TED "non spécifiés"(où on peut engouffrer toute la psychiatrie lourde).
Tout mélanger dans TSA, trouble du spectre autistique, crée un problème majeur.
Cette conférence est l'occasion de présenter les outils de la pédopsychiatrie. Il y a le modèle du corps, celui du pédiatrie, linéaire, c'est une sémiologie : tel signe permet, associé à tel autre de déduire que. C'est un modèle indispensable, fait pour aller vite et pouvoir prendre des décisions.
Le modèle psychanalytique est à l'opposé, fondamentalement poly-factoriel. "Une situation est toujours le fruit d'une série de facteurs, la part interne, la part externe, la part personnelle du bébé, l'environnement, les rencontres avec le travail psychique d'autrui."
Il n'est pas déductif, mais relève de l'inférence, de l'association de pensée.Bernard Golse remarque que l'o peut accélérer ls déductions mais pas le travail d'association de pensées ; surtout c'est un rapport au temps circulaire qui intègre les effets de l'après-coup. Le sens que prennent les significations du vécu sur les acteurs a des effets sur le devenir.