philippefabry.eu, pour la formation en travail social Philippe Fabry » Formation » Rapports publics et textes de référence » Quels attendus pour une stratégie nationale pour l’enfance ? Quels attendus pour une stratégie nationale pour l’enfance ?"Le plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale a acté l’élaboration d’une stratégie nationale pour l’enfance, « axée notamment sur l’accueil de la petite enfance, le soutien à la parentalité, la lutte contre les inégalités et l’implication des parents dans l’éducation de leurs enfants »."
Le 4 février 2015, une concertation a été organisée par la commission "Pour une stratégie nationale de l'enfance et de l'adolescence", présidée par François de Singly. Les débats ont été conçus "à partir des quatre axes clés identifiés par la commission:
Voir les 19 propositions du groupe de travail Lors de cette restitution j'ai été particulièrement intéressé par les concepts proposés, et particulièrement par celui de développement complet de l'individu relationnel Voici comment Vanessa WISNIS WEIL le présente. Elle pointe tout d'abord, concernant ce rapport, le défi de la cohérence. Il s'agit de sortir des grandes controverses qui bloquent, particulièrement sur l'école, avec des injonctions paradoxales qui font que les jeunes ont beaucoup de mal à se dessiner un parcours. Il faut repenser la notion de parcours pour les zéro-18 ans Le développement complet de l'individu relationnel : cela consiste à donner corps à la notion de bien être, bien devenir, et, après la CIDE, à en donner un sens plus complet. Développement, complet, de l'individu, relationnel : chaque mot compte. L'individu : on assume que l'autonomisation traverse toutes les classes d'âge, parler de reconnaissance = parler de l'autre : pas de reconnaissance sans monde commun. Une première priorité : faire émerger un individu en lien : pas d'individu autonome sans liens. C'est une double responsabilité, une responsabilité familiale et institutionnelle , un enseignement mais aussi une formation par l'expérience que l'école doit fournir ; Deuxièmement : l'exemplarité : ça doit s'incarner dans une communauté stable. Le civisme est important mais il faut fournir des occasions de liens personnels, d'amitié, de liens entre jeunes et profs. Faire émerger des capacités et des talents divers. Cela pose la question du désengagement, qui concerne tout le monde ; avec un enjeu de démocratisation : le vécu de réalisations positives. Que plus d'enfants puissent creuser un domaine qui leur parle, tester des goûts différents L'école doit intégrer d'autres dimensions que la compétition individuelle : l'estime de soi et la persévérance ; bienveillance, défi et exigence, fierté, avec un coté initiatique. Il faut sortir du hobby personnel pour une capacité reconnue. C'est la question du commun : trouver des équilibres entre tronc commun rigoureux et diversification sur plusieurs dimensions.
Une autre dimension centrale concerne la capacités des enseignants à former une communauté éducative.
Date de cet article : 2015-03-04 Philippe Fabry » Formation » Rapports publics et textes de référence » Quels attendus pour une stratégie nationale pour l’enfance ? |